lundi 13 juin 2016

K comme kyrielles

Kyrielle : "Longue suite ininterrompue", nous dit sobrement le Petit Larousse illustré, ce qui est un peu court, à mon avis. Comme j'ai passé toute ma scolarité dans une institution confessionnelle, j'ajouterai que le mot vient de Kyrie eleison, cette litanie qui figurait dans l'ordinaire de la messe, du temps où l'on ne craignait ni le grec, ni le latin, pour enjoliver la cérémonie.

Alors, en généalogie, où trouver des kyrielles ? En jetant un œil sur les statistiques, par exemple. Devinez combien de Jean dans ma base de données ? 1 941 à l'heure où j'écris ces lignes, ainsi que 1 155 François, suivis de près par les Pierre, les Marie et, plus inattendu, les René (la cohorte des Angevins).

Et combien d'ancêtres d'origine paysanne ? D'après les statistiques illustrées de Geneanet, les cultivateurs, laboureurs, métayers, journaliers, closiers et fermiers figurant dans mon arbre représentent plus de 70 % des professions (lorsque celles-ci sont indiquées dans les actes, ce qui n'est pas toujours le cas) et je pense pouvoir y ajouter une bonne partie des 12 % de propriétaires, ceux qui commencent à se hausser du col, au XIXe siècle. Ils laissent donc loin derrière eux les artisans, également présents dans mon arbre.


Le généalogiste, égrenant ses kyrielles, s'apparente parfois à un collectionneur…

Composition à partir de photos anciennes
Collection personnelle

2 commentaires:

  1. La généalogie prend en effet des allures de collections au pluriel tant sur le plan des photos, des statistiques, des prénoms, des métiers, des dates, des migrations, des histoires ! Je ne connaissais pas ce mot donc merci de me l'avoir fait découvrir.
    Guillaume

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    1. Kyrielle : un mot bienvenu dans le challenge AZ quand on n'a pas d'ancêtres bretons ou alsaciens !

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