Nous voici arrivés à fin septembre. Il serait peut-être
temps de songer à traiter le généathème du mois ! Mais par où
commencer ? par l'inventaire des outils à ma disposition, peut-être.
Fan d'Apple depuis des lustres, je dispose d'un Mac avec un
confortable écran de 21,5 pouces, très pratique pour consulter les
archives en ligne ou retoucher les photos, et d'un iPad qui me permet de garder
le contact avec les autres blogueurs, si je suis temporairement éloignée de mon
camp de base. Je dispose également de plusieurs disques durs externes pour les
indispensables sauvegardes.
Mon bureau, avec l'indispensable tasse de café |
Côté logiciels, j'ai la dernière version d'Heredis pour Mac
en attendant la prochaine qui ne saurait tarder, ainsi qu'une version Heredis
pour iPad, que j'utilise uniquement pour la consultation et non pour la saisie.
J'ai également installé sur mon ordinateur La France à la loupe, un logiciel
conçu par BSD Concept qui recense toutes les communes, leurs voisines, leurs
innombrables toponymes (lieux-dits habités ou non) et donne accès aux cartes de
Cassini. Précieux pour déchiffrer certains actes anciens.
Cela ne m'empêche pas d'avoir à portée de main des cartes
IGN par région, afin de mieux localiser mes ancêtres : Pays de la Loire
(celle-ci commence à donner de sérieux signes de fatigue), Normandie, Limousin
(pour les ancêtres de mon mari), Aquitaine, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes… tiens,
il manque l'Alsace-Lorraine !
Un aperçu de la bibliothèque "généalogique" |
Sur une étagère à proximité, j'ai également plusieurs livres
que je pourrais classer en trois catégories :
- Les livres pratiques sur la généalogie, les techniques de recherche, internet, la paléographie…
- Les livres historiques, dont l'incontournable Contexte, guide chrono-thématique de Thierry Sabot,
- Les livres à tendance régionaliste, souvent illustrés à l'aide de cartes postales anciennes.
Les premiers vieillissent parfois mal. Je ne résiste pas au
plaisir de vous citer ce paragraphe relevé dans un livre(1) datant, il est vrai, de 1991, à propos de l'informatique nomade :
"On parle aujourd'hui de disques durs de 30 à
40 Go. La rapidité croît en proportion et la barre des cent millions
d'opérations par seconde est franchie. Le matériel est d'ores et déjà capable
de sensationnelles prouesses techniques. Il est bien évident, toutefois, que
le simple particulier ni sans doute la plupart des associations, n'auront
jamais accès à de tels ordinateurs, pour des raisons de coût."
C'est moi qui souligne. Une leçon à en tirer :
méfions-nous des affirmations péremptoires, elles risquent d'être
magistralement démenties par la suite.
Mais continuons l'inventaire. J'ai également une pile
d'exemplaires de la Revue française de généalogie. À ce propos, existe-t-il un
répertoire des articles déjà publiés ? cela serait bien pratique(2).
Au-dessus de la pile, quelques chemises intitulées
"Degrés de parenté", "Recherches aux Archives de Paris",
"Courriers et liste infos à collecter", "Arbres et listes",
"Copies d'actes à enregistrer". Une forme de désordre organisé, en
quelque sorte. Sans compter une pochette transparente, ouverte récemment, pour
accueillir ce qui n'a trouvé place nulle part ailleurs et qui pourrait répondre
au joli nom de "fouzitou".
Passons aux classeurs qui squattent rayon après rayon des
étagères :
- Deux classeurs verts à portée de main, l'un qui contient les notes prises lors de la consultation des registres (classées par ordre alphabétique de paroisse) et l'autre les fiches Geneanet imprimées lors de la consultation des arbres en ligne (classées par ordre alphabétique de patronyme),
- Trois classeurs bleus, dans la bibliothèque derrière mon dos, qui contiennent des papiers de famille,
- À ce jour vingt-et-un classeurs rouges, plus un vert pour les actes divers(3), qui contiennent les copies des actes d'état civil et leur transcription, avec des intercalaires par branche (Adema, Allard, Arramonde…), certaines occupant à elles seules un, voire deux classeurs entiers. Un inconvénient : l'insertion d'une nouvelle branche entraîne parfois de fastidieux transferts d'un classeur à l'autre.
Notes sur les recherches par lieu |
Je ne me sens pas prête pour autant à adopter l'attitude
zéro papier et le coup de stress que je viens d'avoir en passant d'iOS 6 à
iOS 7 (mon iPad refusait de s'ouvrir si je ne lui donnais pas un code que
je n'avais jamais programmé, arrrgh…) n'arrange rien !
Pour la prise de notes, un bloc format A4, un autre format
A5 et un tout récent cahier Moleskine, mais mon premier réflexe, c'est encore
de saisir une feuille volante dans la pile de papier rebaptisé
"brouillon". J'éprouve un réel plaisir à laisser courir le stylo-bille
au fil de ma pensée… Je classe après.
Tout cela est un peu envahissant, bien sûr. Et je ne vous ai
pas parlé d'une boîte avec des photos dans des enveloppes brunes, même pas
"acid free" à mon avis, dont certaines sont numérisées et d'autres
pas ! Mais je m'y retrouve assez facilement. Une seule angoisse : le
jour où mon mari attaquera sérieusement les recherches de son côté. Les mètres
linéaires nécessaires risquent de grimper vertigineusement, à moins de changer
radicalement de mode de fonctionnement !
(1) La généalogie,
histoire et pratique, sous la direction de Joseph Valynseele, Larousse,
collection Références histoire, 1991
(2) Il existe
quelque chose d'approchant sur le site de la RFG, sous l'onglet Le Magazine,
rubrique "Consultez les articles par catégorie".
(3) J'y classe
les actes relatifs aux prêtres, maires, secrétaires de mairie, notaires, etc.
des paroisses et communes où ont vécu mes ancêtres, lorsque je tombe dessus en
feuilletant (virtuellement) les registres.