C'est la saison des bilans et je ne dérogerai donc pas à la
tradition en ce mois de décembre 2015.
Quelques chiffres
Ma base de données compte aujourd'hui 834 ascendants
directs, dont deux à la seizième génération, onze à la quinzième et dix-sept à
la quatorzième ! Ce qui me vaut quelques incursions dans le calendrier
julien.
Ces plus lointains ancêtres sont tous originaires de
l'actuel département du Maine-et-Loire : est-ce parce que les archives y
sont particulièrement bien conservées ou ai-je une attirance particulière pour
cette région ? les deux, sans doute.
J'ai donc 88 ancêtres supplémentaires par rapport à
l'année précédente. Mes progrès marquent un léger mais prévisible
ralentissement : les difficultés augmentent au fur et à mesure que l'on
s'éloigne dans le temps.
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Source Heredis 2015 |
Si j'examine les générations les plus proches et notamment
les histogrammes placés par Heredis en face de chaque individu, je constate
avec plaisir que j'ai collecté quasiment tous les actes principaux (NMD ou BMS)
sur les six premières générations. À la quatrième génération, il ne manque plus
que l'acte de décès d'Emmanuel Letourneau (marié trois fois, dont une dernière
fois à Nantes en 1911, insaisissable voyageur de commerce !) et celui de
Jeanne Pinier à la cinquième génération (peut-être à Angers après 1901).
Quelques manques aussi à la génération précédente, notamment trois actes de
mariage, égarés dans des registres lacunaires…
Quels ont été les
faits marquants de cette année ?
En premier lieu, des documents transmis par une lectrice de
ce blog. Alertée par un billet intitulé "
Des ancêtres qui donnent du fil à retordre",
elle découvre que j'ai comme elle des aïeux dans le val d'Azun et, dans la
foulée, me transmet divers documents, dont un précieux
pacte
de mariage. Noël en juillet ! Je ne la remercierai jamais assez. Cela
m'a permis de franchir quelques étapes, en attendant la mise en ligne des
archives des Hautes-Pyrénées.
Deuxième événement, qui m'a procuré des actes de naissance
et de décès : un tour aux Archives municipales de Pau et à celles de Lons,
afin de
préciser
quelques dates concernant la branche maternelle de ma famille.
Auparavant, une
visite
au Salon du XVe arrondissement, au printemps dernier, pour
éliminer une épine généalogique, celle du mariage de Pierre Letourneau et de
Marie Chardron le 28 août 1792, en pleine tourmente révolutionnaire. Sans
les relevés d'une association de la Mayenne, je n'aurais jamais eu l'idée de
chercher dans les registres de Ruillé-Froid-Fonds !
Une
fructueuse
matinée aux Archives de la RATP, plus récemment, pour y consulter un
dossier du personnel contenant de nombreux documents et une photographie de mon
grand-père paternel. Je n'ai pas encore fini d'en exploiter toutes les
informations.
Bref, une année plutôt fructueuse. Lieux, sources,
patronymes, prénoms, professions, medias, tous les compteurs ont tourné dans le
bon sens.
J'ai même ajouté un département supplémentaire à la liste
pourtant déjà fournie des lieux de vie de mes ancêtres : l'Orne. Louise du
Jarrier (Sosa 715, génération 10) a été baptisée et s'est mariée à
Méhoudin, au sud de la forêt des Andaines et aux confins de l'actuel
département de la Mayenne. De quoi faire pâlir d'envie l'un de mes cousins, qui
restaure avec passion un ensemble manorial dans le bocage domfrontais et qui ne
détesterait pas se trouver des ancêtres dans la région ! Pas de chance,
cousin, il s'agit là de la branche paternelle de ma famille…
Un bilan plutôt positif, donc, pour cette année 2015 fertile
en découvertes et la ferme intention d'approfondir mes recherches sur les
différentes branches de la famille, en exploitant davantage les ressources
documentaires, au-delà des simples registres de l'état civil.