Au hit-parade des métiers originaux, Nicolas Lamats me
paraît bien placé.
Source Photopin |
Nous sommes en janvier 1836 à Metz et mon arrière
arrière-grand-père François Morel, 35 ans, chirurgien aide major au 28e
régiment d'infanterie de ligne en garnison à Saint-Étienne, épouse enfin Marie
François, âgée de 24 ans. Ils sont déjà parents d'Eugénie Morel, née
presque cinq ans plus tôt à Strasbourg et ils légitiment ainsi l'enfant que
François Morel avait reconnu dès sa naissance. Mais là n'est pas le sujet du
jour.
Nicolas Lamats est l'un des quatre témoins du mariage civil.
Les trois autres sont respectivement débitant de tabacs, officier de santé et
chirurgien surnuméraire. Lui est éperonnier. J'en conclus qu'il fabrique
et qu'il vend des éperons destinés aux cavaliers.
Metz est une ville de garnison, située non loin de la
frontière, et le fort Moselle, construit au XVIIIe siècle a
longtemps abrité une caserne de cavalerie, une caserne d'infanterie et un
hôpital militaire, où François Morel fut un temps affecté. Un éperonnier a donc
une clientèle assurée dans cette ville.
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