Deux mois se sont écoulés depuis mon précédent billet, paru
le jour de mon anniversaire. Période consacrée à un voyage en Asie du Sud-Est,
à la photographie, aux fêtes de fin d'année en famille et avec les amis. Je
traverse également une phase (sans doute de courte durée, ne nous leurrons pas)
de tri intensif de vieux papiers et de réorganisation de ma bibliothèque.
Autant dire que la généalogie a été quelque peu délaissée,
même si j'ai lu avec attention les commentaires relatifs à une photo que je
prenais, sans doute à tort, pour celle de mon baptême(1).
Collection personnelle |
J'ai également réfléchi à l'orientation à donner à mes
travaux au cours de cette année 2019. Cela fait maintenant dix ans que je
consacre une partie de mes loisirs aux recherches généalogiques. J'ai commencé
par envoyer quelques courriers, j'ai ensuite fait appel à des bonnes volontés
pour me transmettre des documents, j'ai abondamment exploité les registres mis
en ligne et j'ai finalement osé pousser la porte des salles d'archives. J'ai
également bénéficié de divers contacts, par le biais de Geneanet ou grâce à
certains billets postés sur mon blog.
J'ai, à ce jour, identifié 961 ascendants directs, sauf
erreur ou confusion toujours possible(2).
Une petite centaine en moyenne par an, donc, mais je m'aperçois, année après
année, que les ajouts se font de plus en plus rares. Seulement 18 nouveaux
"entrants" en 2018, par exemple.
Certes, cela s'explique assez facilement : au fur et à
mesure que je remonte le fil du temps, je rencontre des difficultés croissantes
de lecture, je suis confrontée à des actes de mariage non filiatifs, à
l'absence de certains registres… La dispersion géographique de mes ancêtres y
ajoute un obstacle supplémentaire ; à la cinquième génération, ils sont
originaires de neuf départements, disséminés dans l'hexagone : Manche,
Loir-et-Cher, Mayenne, Maine-et-Loire, Deux-Sèvres, Drôme, Meurthe-et-Moselle,
Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques. Et vous savez quoi ? je n'ai pas le
don d'ubiquité !
J'ai quand même réussi à remonter mes 14 quartiers(3) selon les cas, jusqu'à la 8e, 9e, 10e, 11e
ou même 12e génération. Et je m'aperçois que j'ai procédé en
plusieurs étapes.
Je me suis d'abord consacrée à fond à la généalogie
ascendante, cherchant comme nombre de débutants à remonter le plus loin
possible. Jusqu'à la première moitié du XVIe siècle pour un couple à
la 16e génération, dont j'ignore à peu près tout ! Mais qui me
permet encore d'étonner (épater ?) ceux qui me posent la fameuse question
qui énerve tant les généalogistes chevronnés.
J'ai ensuite connu une période de généalogie
"collatérale" ou descendante : j'ai voulu étoffer les fratries,
dénombrer les frères et sœurs de mes ancêtres, collecter les actes et dates
clés de leurs vies (naissance, mariages, décès), et même identifier leurs
enfants. La tâche n'est sans doute pas finie, l'est-elle jamais, mais j'en
perçois également les limites.
J'éprouve maintenant le besoin de passer à la phase
suivante. Approfondir mes connaissances sur mes ancêtres plus proches, en
exploitant toutes les sources à ma disposition, insuffisamment consultées
jusqu'à présent : archives scolaires, militaires, fiscales, notariales,
presse, photos, cimetières… l'objectif à terme étant d'écrire et d'illustrer
l'histoire familiale. Vaste programme !
(2) Et même probable, si j'en crois certain message reçu par le biais de Geneanet.
(3) Et non pas 16, comme le voudrait la logique la plus élémentaire, par le fait de
deux ancêtres nés de père inconnu ou non dénommé.
Bonjour Dominique et heureux de vous revoir ici !
RépondreSupprimerJe crois que nous suivons un peu tous ces étapes, la dernière étant, sans nul doute, la plus intéressante et passionnante !
J'espère que tu nous feras à nouveau partager ces différentes étapes :)
RépondreSupprimerUne pause pour rebondir avec plein d'idées. Chic, on va continuer à découvrir un nouveau billet chaque lundi !
RépondreSupprimerRavie de vous lire à nouveau !
RépondreSupprimerPour les étapes, je ne suis pas encore à la phase 3, mais je vis pleinement la phase 2... pour le moment !
Merci pour vos commentaires sympathiques, mais vous me mettez la pression, là !
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