Rassurez-vous, je ne revendique aucun quartier de noblesse.
Mais je pratique la généalogie ascendante par quartiers, comme l'explique
Jean-Louis Beaucarnot(1)
dans ses ouvrages : je cherche à établir la liste de tous mes ancêtres
directs, aussi bien dans les lignes maternelles que paternelles.
Ce qui nécessite des représentations graphiques, pour
mesurer d'un seul coup d'œil la progression de mes recherches. Et là, patatras,
aucune formule n'est vraiment satisfaisante !
Pourquoi pas un arbre, me direz-vous ? Parce
que, si vous y réfléchissez bien, les branches sont à la place des
racines : les arbres généalogiques ressemblent aux baobabs de Madagascar,
qui ont l'air d'avoir été plantés la tête en bas ! Sans parler de
l'encombrement…
Un éventail, alors ? Mouais, mais au-delà de
cinq ou six générations cela devient rapidement illisible.
Les arbres de travail proposés par Heredis ? Ils
ressemblent un peu trop à des organigrammes, pour mon goût. Sans compter qu'il
n'est guère possible de faire tenir plus de huit générations sur une seule
feuille d'un format, disons, raisonnable. Alors je fractionne, au risque de
perdre le fil d'un tableau à l'autre.
Mais revenons à cette histoire de quartiers. Quel que soit
le graphique choisi, l'un des menus plaisirs de la généalogie, c'est de voir
les cases se remplir peu à peu, génération après génération. Autrement dit, de
compléter ses quartiers !
(1) Voir notamment Jean-Louis Beaucarnot, Réussir
sa généalogie, Editions France Loisirs, 2008, 286 pages, ISBN
978-2-298-01743-4
Ce billet me parle bien. Tu me fais prendre conscience que je travaille aussi par quartiers. Moi je dis "par forêts". Dans mon logiciel mes arbres se multiplient, se reproduisent. J'aime bien jardiner les paysages de mes forêts par quartier, comme toi ou par région géographique.
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