lundi 28 janvier 2013

Énigme photographique


Je voudrais vous soumettre aujourd'hui une question qui me turlupine depuis un bon moment. Une sorte de petit caillou dans la chaussure, qui n'empêche pas d'avancer, mais qui agace prodigieusement.

J'ai retrouvé dans les archives de la famille cette photo d'un autre temps. Un portrait de femme, qui sort manifestement de l'atelier de Disdéri situé boulevard des Italiens à Paris.

Archives personnelles 
De qui s'agit-il ? Mystère. Essayons d'analyser les indices en notre possession. Je dirais qu'il s'agit d'une jeune femme aux yeux clairs et aux cheveux châtains, qui porte des perles aux oreilles et une bague à l'annulaire de la main droite. La couleur sombre de la robe incite à penser qu'il s'agit d'une femme mariée. Le corset qui allonge le buste, la "tournure", les "plissés bouillonnés" sur l'arrière de la jupe et la forme des manches étaient à la mode dans les années 1870 et 1880, me semble-t-il.

Vous me direz que Disdéri, "inventeur breveté de la carte de visite portrait" comme il se définit lui-même, a ouvert son studio photographique à Paris en 1854 et qu'il fut le photographe préféré de la bourgeoisie parisienne sous le Second Empire, que son activité déclina par la suite, qu'il s'exila un temps à Nice, avant de mourir ruiné à Paris en 1889(1). Je vous répondrai qu'il se prénommait André Adolphe Eugène. Alors, pourquoi le monogramme au pied de la photo comporte-t-il un H et un D entrelacés ?

Verso de la photographie

J'ajouterai que le studio était situé au 8, boulevard des Italiens. Alors, pourquoi le n°6 sur la photo ? Mais là, je pinaille.

Bref, j'aimerais savoir comment faire pour dater avec plus de précision ce portrait. Avant de voir s'il pourrait correspondre à l'une de mes ancêtres…



(1) Sources : Wikipédia et Encyclopaedia Universalis.

lundi 21 janvier 2013

Une épidémie à Saint-Clément de la Place ?


Ceux qui ont souscrit un abonnement à GeneaNet connaissent sans doute les alertes généalogiques par individus : toutes les semaines, un message signale les nouvelles entrées dans la base de données qui ont un rapport avec nos ancêtres les plus lointains de notre arbre, ceux qui sont en bout de ligne en quelque sorte.

J'ai donc reçu ces derniers jours une alerte concernant le couple Mathurin Pinier et Marie Brossard, qui pour moi portent les numéros Sosa 184 et 185. Si j'en crois mes papiers, je n'avais guère travaillé sur eux depuis mes tous débuts en généalogie, lorsque je cherchais surtout à remonter le plus loin possible, sans trop me soucier des fratries, papillonnant de branche en branche, au gré de mes découvertes.

J'ai appris depuis lors à être plus méthodique ! J'imprimai donc la fiche de Mathurin Pinier sur laquelle figuraient les informations fournies par GeneaNet :
  • La date et le lieu de sa naissance,
  • Les noms et prénoms de ses parents,
  • Les noms et prénoms d'un de ses enfants, avec des dates qui se révèleront d'ailleurs erronées (nul n'est parfait),
  • Les nom et prénom d'un de ses frères.
Cette fiche allait me servir de journal de recherches. En effet, à ce stade, je ne saisis aucune information dans ma propre base de données, sans les avoir vérifiées auparavant (vous savez, ma fameuse obsession des pièces justificatives, héritée de mon ancien métier).

Mathurin Pinier étant apparemment né à Saint-Clément de la Place, bourgade située à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest d'Angers, me voilà sur le site des Archives départementales du Maine-et-Loire, l'un de mes préférés pour sa richesse, sa clarté et sa facilité d'accès.

Je trouvai assez rapidement l'acte de baptême à la date indiquée, le 19 mai 1735. Mais s'agissait-il bien de mon ancêtre ? Dans un premier temps, rien ne permettait de l'affirmer. Nos aïeux ont fait beaucoup d'enfants qui, une fois parvenus à l'âge adulte, ont fait de même, et c'est ainsi que l'on se retrouve vite avec quantité d'oncles et de cousins qui portent tous plus ou moins les mêmes prénoms !

Je me mis donc en quête de l'acte de mariage de Mathurin Pinier et de Marie Brossard, qui pourrait me confirmer l'identité des parents de Mathurin. La cérémonie est souvent célébrée dans la paroisse de l'épouse, ce qui complique un peu les choses, mais rien n'interdisait de penser que mon ancêtre avait choisi cette dernière dans son propre village. Bingo ! Voici l'acte en question, à Saint-Clément de la Place, le 27 janvier 1756. L'acte me confirme le nom des parents, Mathurin Pinier et Anne Joubert, et l'année de naissance du marié, en indiquant qu'il a vingt-et-un ans.

Puisque la chance me souriait, pourquoi ne pas poursuivre la lecture des pages suivantes et reconstituer la fratrie complète, autour de mon ancêtre René Pinier (Sosa 92), né en octobre 1760 au même endroit ?

Je vous passe les détails. Après exploitation systématique des informations fournies par GeneaNet, en cliquant sur les noms de la première fiche, et la lecture des registres paroissiaux et d'état civil correspondants, voici le fruit de mes recherches :
  • Des informations complètes sur le couple Mathurin Pinier et Marie Brossard, c'est-à-dire les dates et lieux de leur baptême, de leur mariage et de leur sépulture,
  • Des informations complètes sur une sœur de Mathurin Pinier,
  • Des informations complètes sur ses parents,
  • Les noms et prénoms de ses quatre grands-parents avec la date-butoir de leur décès,
  • La liste a priori complète des enfants du couple, avec au minimum leur date de baptême et de sépulture,
  • L'identification d'un certain nombre de parents et alliés présents aux différentes cérémonies. 
Je puis désormais affirmer que Mathurin Pinier et son épouse Marie Brossard, originaire du village voisin de La Pouëze, se sont mariés à Saint-Clément lorsqu'ils avaient respectivement vingt ans et vingt-six ans. Le couple a donné naissance à cinq enfants, quatre garçons et une fille : le premier s'appelle Mathurin, comme son père et son grand-père, les suivants Jean, René, Toussaint et Marie.

Mathurin Pinier était métayer à la Fournerie, comme son père fut métayer à la Morellerie dans la même paroisse, et comme son fils René, mon ancêtre direct, sera métayer à la Glénais, dans la paroisse du Louroux-Béconnais, non loin de là.

Source Photo Pin Creative Commons

Et c'est ainsi que nous arrivons à ce funeste mois de novembre 1765. En quelques jours, cinq membres de la même famille vont être inhumés dans le cimetière du lieu :
  • D'abord Toussaint, le 1er novembre (sinistre coïncidence), âgé de trois ans,
  • Puis Marie, née le 3 novembre et inhumée le 4,
  • Puis leur père Mathurin, le 6 novembre, à l'âge de trente ans,
  • Puis leur mère, Marie Brossard, le 9 novembre, à trente-six ans,
  • Finalement Mathurin fils, le 15 novembre, à l'âge de huit ans. 
La grand-mère, Anne Joubert, avait elle aussi été portée en terre, dans le même cimetière de Saint-Clément de la Place, quelques mois auparavant, le 10 juillet 1765. Elle avait alors cinquante-sept ans.

Le grand-père, Mathurin Pinier, né en 1700, survivra à cette hécatombe pendant une dizaine d'années, avant de mourir le 21 novembre 1775, à l'âge respectable pour le siècle de soixante-quinze ans.

Des enfants qui meurent dans les heures qui suivent leur naissance, des mères qui ne survivent que quelques jours à un accouchement, cela était relativement courant au XVIIIe siècle, compte tenu de l'hygiène et de la médecine de l'époque. Mais les trois autres décès ? Que s'est-il passé exactement ?

On est tenté de penser à une épidémie. J'ai donc cherché dans le livre de Thierry Sabot(1), puis sur Wikipédia et dans le Dictionnaire historique de Maine-et-Loire de Célestin Port. Je n'ai rien trouvé de précis.

Wikipédia qualifie les années 1765 à 1777 d'"années froides et pluvieuses". Thierry Sabot évoque bien une épidémie de grippe, mais dans la page qui concerne plutôt les années 1760 à 1764. Célestin Port reste muet sur la question dans les rubriques concernant Saint-Clément de la Place et la paroisse voisine de Saint-Jean des Marais. il précise au passage que le nom de cette dernière "ne s'explique guère dans un pays de rochers et de rares sources" (ce vocable m'avait d'abord fait penser à des fièvres).

J'ai à nouveau consulté les registres paroissiaux pour tenter d'y déceler quelques indices. Du 27 octobre au 15 novembre 1765, huit décès ont eu lieu, tous de personnes jeunes ou dans la force de l'âge : outre les cinq membres de la famille Pinier, j'ai noté Marguerite Menard (seize ans), René Brossard (trente-trois ans, beau-frère de Mathurin Pinier),  et Pierre Menard (dix-huit ans, frère de Marguerite Menard).

Chose curieuse, il n'y a ensuite plus aucun acte dans le registre entre le 30 novembre 1765 et le 17 janvier 1766, soit durant plus d'un mois et demi. Puis la vie de la paroisse semble reprendre son cours "normal", avec le même curé, Jean-Michel Corbin, et le même vicaire, J. Crasnier.

J'ai également jeté un œil sur le registre de Saint-Jean des Marais, où officie le curé Jean-François Corbin : je constate la même absence d'acte entre le 1er décembre 1765 et le 12 janvier 1766, mais le village a manifestement moins de paroissiens, donc sans doute moins de cérémonies.

Pour moi, le mystère reste entier. Quelqu'un pourrait-il m'éclairer sur cette question ?

(1) Thierry Sabot, Contexte, un guide chrono-thématique, Editions Thisa, 3e édition 2012

lundi 14 janvier 2013

Inventaire à la Prévert


La lecture assidue des registres paroissiaux est une façon originale d'aborder la diversité de la nature humaine. Les prêtres qui inscrivent les actes de baptême, de mariage et de sépulture, en y ajoutant parfois quelque récit ou quelque réflexion personnelle, y laissent transparaître certains traits de leur caractère.

Je n'ai pas fait d'études de graphologie et je sais que cette technique est parfois contestée, mais je ne puis m'empêcher d'imaginer le rédacteur à partir des signes qu'il trace à la plume sur le papier. Voici un inventaire non exhaustif, établi au fil de mes recherches. J'ai remarqué à ce jour :
  • Les amoureux du travail bien fait, qui s'appliquent à former des lignes régulières,
  • Les pressés, qui jettent en hâte et presque en désordre les mots sur la page,
  • Les élégants, qui accompagnent leur signature d'une "ruche", cet entrelacs difficile à reproduire, qui souligne l'habileté de son auteur,
  • Les distraits, qui font des taches et des ratures, s'y reprenant à plusieurs fois pour citer un témoin,
  • Ceux qui confondent les Isabelle et les Elisabeth,
  • Les soigneux, qui réservent une marge à gauche de la page,
  • Les pointilleux, qui tirent des traits de séparation entre les actes,
  • Les artistes, qui dessinent des fioritures en bas de page pour combler les vides,
  • Les paresseux, qui se contentent de la mention "les mêmes mois et an que dessus" et vous obligent à relire tous les actes qui précèdent,
  • Les économes, qui casent tant bien que mal un acte supplémentaire dans la page et vous font tourner le registre en tous sens pour le déchiffrer,
  • Les statisticiens, qui numérotent les baptêmes, les mariages et les sépultures pour en faire le décompte à la fin de l'année,
  • Les comptables, qui indiquent les montants payés par leurs paroissiens pour les cérémonies,
  • Et puis ceux, que je ne remercierai jamais assez, qui mentionnent les noms de famille dans la marge, ou ceux qui ont eu la riche idée d'établir des tables chronologiques et alphabétiques…
Il m'est arrivé aussi de voir l'écriture d'un même curé se dégrader au fil des ans, peut-être à mesure que sa santé se détériorait, de constater que le vicaire le remplaçait de plus en plus souvent dans l'administration des sacrements, jusqu'à ce qu'un acte de sépulture signé de tous les prêtres du voisinage indiquât que le titulaire était passé de vie à trépas.

Je pourrais également dresser un palmarès de mes religieux favoris pour leur écriture parfaitement régulière, qui induit un véritable confort de lecture :
  • François Caternault, curé du Lion-d'Angers à la fin du XVIIe siècle,
  • Messire Pellier, curé du village d'Aydoilles, dans les Vosges, au tout début du XVIIIe siècle,
  • J. Morin, vicaire du Puy-Notre-Dame, en Anjou, à la fin du XVIIe siècle,
  • Messire Trolat, curé de Peyrus, dans la Drôme, au début du XVIIIe siècle,
  • G. Gerard, vicaire de Romagny, dans le sud de la Manche, au milieu du XVIIIe siècle.
Mais la palme revient sans contexte au calligraphe anonyme des registres paroissiaux de Saint-Fraimbault de Lassay, qui m'évoque irrésistiblement les moines copistes médiévaux. J'ai d'abord cru qu'il s'agissait de René Chesneau, curé de l'église paroissiale, jusqu'à ce que je tombe sur ce document(1).

Source : Archives départementales de la Mayenne
En voici la transcription :

"coppie./.
Nous René chesneau prêtre curé de l'Eglise
paroissialle de saint fraimbault de lassay
certifions que le present livre de baptêmes
mariges (sic) & mortuaires a este faict par
nous conforme à l'original pour estre mis
es mains de me Jean-baptiste vaultier
commis à l'Exercice de la charge de greffier
garde & conservateur des registres. Fait ce
jourdhuy Douzieme Janvier mil-sept-cent-un.
chesneau"

Ce à quoi le sieur Vaultier réplique :

"Receu l'original du present registre que
jay retenu attendu que la presente grosse n'est
pas (ratures) signée du sr. curé (ratures) ny vicaire.
fait au mans ce 25 feb. 1701
Vaultier"

Ce n'est donc pas à René Chesneau, mais à un scribe anonyme que nous devons ce remarquable exemple de calligraphie !



(1) AD Mayenne, Lassay-les-Châteaux, E dépôt 94/E8, vue 129/394.

lundi 7 janvier 2013

Un curé historien : la peste de 1720


Les recherches dans les registres paroissiaux réservent parfois des surprises. Il arrive que le curé prenne la plume pour narrer un épisode venu interrompre la monotone succession des baptêmes, des mariages et des inhumations : la réfection d'un pont sur une rivière voisine, le baptême d'une nouvelle cloche, la visite de l'évêque, la foudre tombant sur le clocher du village…

C'est ce que Thierry Sabot appelle "les mentions insolites"(1).

Je travaillais sur une branche de ma famille originaire du Dauphiné et je tournais (virtuellement) les pages d'un registre de la paroisse d'Alixan, lorsque je tombai sur un feuillet intercalaire(2), un long paragraphe d'une page et demie sans alinéa.

Juste un mot, au passage, sur Alixan. Situé dans la Drôme, au nord-est de Valence en direction de Romans, le village présente la particularité d'être circulaire : les maisons du bourg forment trois anneaux concentriques autour d'une butte centrale sur laquelle est construite l'église Saint-Didier, du XIIe siècle. Mais revenons aux mentions du registre paroissial : messire Neyremand, curé du lieu, y relate par le menu l'épidémie de peste qui se déclara à Marseille en juillet 1720 et se propagea en Provence, dans le Languedoc et dans le Comtat Venaissin.

Source Photo Pin Creatives Commons

C'est un récit fort détaillé, écrit avec une langue et une orthographe très proches de celles d'aujourd'hui. Outre la date et le lieu de l'événement, le curé d'Alixan nous indique les causes du drame, ses effets, les mesures prises pour enrayer l'épidémie, la durée de celle-ci. En voici le résumé.

Un vaisseau rentré du Levant(3) les cales chargées de marchandises (notamment des soieries et des balles de coton destinées à la foire de Beaucaire) est à l'origine de l'épidémie. Les personnes atteintes décèdent le plus souvent dans les trois jours qui suivent, même si certains en réchappent. Le mal se répand dans les villes voisines, Aix, Toulon, Avignon…

Messire Neyremand parle des troupes postées aux limites du Dauphiné(4) pour restreindre la circulation, des médecins et des médicaments envoyés par le roi, des habits de toile cirée et des vêtements trempés dans le vinaigre, des herbes odoriférantes utilisées par les personnes en contact avec les malades, des fosses creusées pour enterrer les morts, des mesures de quarantaine prises à l'encontre des voyageurs.

Il estime à 50 000 le nombre de victimes pour la seule ville de Marseille, évoque le dévouement de l'évêque(5) et conclut par le retentissement de cet épisode dramatique sur les habitants de sa province, qui par ailleurs fut épargnée : "tout le dauphiné a été en allarme pendant ces deux années la plus part se sauvoient dans leurs maisons de campagne" (je respecte ici l'orthographe de l'ecclésiastique). On songe à ces vers de La Fontaine :

"Un mal qui répand la terreur
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre…"

Le texte du curé d'Alixan fait écho à l'émission de Franck Ferrand, "L'ombre d'un doute", diffusée sur France 3 le 12 décembre 2012 et intitulée "La peste de 1720 : a-t-on sacrifié Marseille ?".

On y apprenait notamment que le bacille de la peste, véhiculé par le rat noir, fut transmis à l'homme par l'intermédiaire des puces, qui proliféraient dans les ballots de tissus entreposés dans les cales des navires. On y évoquait également la responsabilité des échevins de Marseille, chargés de faire appliquer la réglementation sanitaire, mais également propriétaires d'une partie de la cargaison incriminée. Bel exemple d'un conflit d'intérêts !

Le texte a été rédigé après la fin de l'épidémie puisqu'il en indique la durée : deux ans. Le registre paroissial présente à cet endroit un certain désordre ; les pages qui précèdent le récit de la peste contiennent ce qui semble des copies des actes de 1720, les pages qui suivent sont des certificats de publication de bans datés d'octobre 1720, puis ce qui semble des originaux avec signature des actes de novembre, décembre 1718 et du début de l'année 1719. Il subsiste toujours une part d'interrogation dans la consultation de ces documents…

Ce n'est pas la première fois que la généalogie me conduit à pousser plus loin mes recherches et à enrichir mes connaissances. J'aurai l'occasion d'en reparler. Je pense que vous serez d'accord avec moi pour dire que c'est ce qui la rend passionnante ?



(1) Thierry Sabot, Nos ancêtres et les mentions insolites des registres paroissiaux, Editions Thisa, 2011

(2) Archives départementales de la Drôme, Alixan, registre paroissial 1710-1742, 1MI 65/R5, vues 91 et 92/354

(3) Le Grand Saint-Antoine, arrivé en rade de Marseille le 25 mai 1720, qui avait eu plusieurs décès suspects parmi les membres de son équipage.

(4) Un mur de pierres sèches fut même construit entre la Durance et le mont Ventoux, dont il subsiste encore des traces aujourd'hui.

(5) Monseigneur de Belsunce, évêque de Marseille, qui a un cours et un quartier à son nom dans la cité phocéenne.