vendredi 5 avril 2013

E comme éperonnier


Au hit-parade des métiers originaux, Nicolas Lamats me paraît bien placé.

Source Photopin
 Nous sommes en janvier 1836 à Metz et mon arrière arrière-grand-père François Morel, 35 ans, chirurgien aide major au 28e régiment d'infanterie de ligne en garnison à Saint-Étienne, épouse enfin Marie François, âgée de 24 ans. Ils sont déjà parents d'Eugénie Morel, née presque cinq ans plus tôt à Strasbourg et ils légitiment ainsi l'enfant que François Morel avait reconnu dès sa naissance. Mais là n'est pas le sujet du jour.

Nicolas Lamats est l'un des quatre témoins du mariage civil. Les trois autres sont respectivement débitant de tabacs, officier de santé et chirurgien surnuméraire. Lui est éperonnier. J'en conclus qu'il fabrique et qu'il vend des éperons destinés aux cavaliers.

Metz est une ville de garnison, située non loin de la frontière, et le fort Moselle, construit au XVIIIe siècle a longtemps abrité une caserne de cavalerie, une caserne d'infanterie et un hôpital militaire, où François Morel fut un temps affecté. Un éperonnier a donc une clientèle assurée dans cette ville.

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