lundi 16 mai 2016

Les Hautes-Pyrénées, enfin !

Si vous suivez l'actualité sur le site de la Revue française de Généalogie, vous savez, grâce à Guillaume de Morant, que les archives des Hautes-Pyrénées sont enfin en ligne.

Bon, ne nous réjouissons pas trop vite : à ce jour la nouveauté, ce sont les registres paroissiaux (collection du greffe) et ils sont parfois incomplets. Pour les tables décennales et l'état civil, il faudra encore patienter quelques semaines, voire quelques mois… Il n'empêche, la nouvelle est d'importance.

Le site propose cinq chemins d'accès qui permettent de mesurer la richesse des documents déjà disponibles :
  • Par type de document (seize entrées proposées),
  • Géographique (trois entrées : liste des communes, structures intercommunales, structures départementales)
  • Cartographique (carte du département, avec accès aux communes en un clic),
  • Thématique (cinq entrées : Naître, vivre et mourir ; Participer, délibérer et décider ; Représenter ; Glaner ; Servir au culte)
  • Recherche par mots-clés (Actuellement dans trois bases : les terriers, les registres matricules et les listes nominatives de recensement).

De quoi satisfaire ma curiosité. Prenons l'exemple d'Aucun. La page d'accueil comporte une notice extraite du dictionnaire toponymique des Hautes-Pyrénées, qui fournit quelques informations sur l'altitude, la superficie, la population et l'origine du nom de la commune.

Les Pyrénées à Aucun
Collection personnelle

Sur la partie droite de l'écran, figure la liste  déjà longue des ressources disponibles :
  • Le cahier de doléances de 1789,
  • L'inventaire des biens de l'église effectué en 1906,
  • Les listes de recensement de 1872 et 1876,
  • La monographie rédigée par l'instituteur en 1887,
  • Le plan cadastral de 1834,
  • Le procès-verbal de délimitation de la commune de 1831,
  • Le procès-verbal de la visite pastorale de 1781,
  • Divers registres de délibérations de 1681 à 1980,
  • Les registres paroissiaux de 1737 à 1789 (un peu court, hélas, d'autant que la séquence chronologique comporte des lacunes),
  • Le livre terrier de 1761 (210 vues, une mine d'informations).

Enfin, en bas de page, un accès au répertoire des archives déposées nous donne un aperçu des richesses disponibles en salle, histoire de nous mettre l'eau à la bouche.

L'attente a été longue, mais ce premier aperçu est prometteur.

4 commentaires:

  1. Il y aura sûrement des découvertes donnant matière à de nouveaux billets

    Fanny-Nésida

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    1. Oui, bien sûr, mais la mise en ligne partielle est très frustrante pour l'instant. J'ai hâte de pouvoir accéder aux registres de l'état civil, d'une part, et de pouvoir remonter plus loin dans le temps, d'autre part.

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  2. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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    1. Bizarement, le commentaire déjà publié en son temps a refait surface dans ma boîte mail cinq semaines plus tard !?!

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