Je vous ai déjà parlé de mon arrière-grand-mère Madeleine
Augustine Laubret, née à Salbris en 1835. J'ai repris ces jours-ci mes
recherches dans les archives numérisées du Loir-et-Cher, avec d'autant plus de
plaisir que la nouvelle visionneuse en a nettement amélioré l'accès (vitesse
d'affichage et mise au point plus performantes, notamment).
La lecture des registres recèle toujours son lot de
surprises et ceux de Salbris n'échappent pas à la règle. Je vous recommande le
registre paroissial de 1792. Il ne vous aura pas échappé que c'est une année
charnière, avant l'apparition du calendrier révolutionnaire et la mise en place
des registres d'état civil tenus par les officiers municipaux. Les imprimeurs
voient s'ouvrir un nouveau marché et celui de Romorentin en profite pour faire
sa publicité.
D'abord avec ce papillon collé sur la couverture du registre
paroissial :
AD Loir-et-Cher, Salbris 4 E 232/89 |
Puis avec cet avis sur la page de garde :
AD Loir-et-Cher 4 E 232/89 |
La lecture attentive de ce texte laisse quand même planer un doute sur les capacités du préposé à la correction !
tu chipotes, dominique :) Quand je suis devant un texte manuscrit de cette époque, je n'ose d'ailleurs jamais parler d'orthographe, je ne suis pas bien sûre que leurs usages étaient les mêmes que les notres :)
RépondreSupprimeren tout cas j'adore ce genre de mentions sur les registres
Je l'ai remarqué aussi chez mes ancêtres de Romorantin et il m'a beaucoup fait rire !
RépondreSupprimerTrès opportuniste l'imprimeur!... au niveau du marketing, il aurait pu être de notre temps.
RépondreSupprimerIl avait tout compris sur le "faire savoir" cet imprimeur !
RépondreSupprimerPour ce qui est de l'orthographe, certes il pouvait différer un peu à cette époque, mais il y a quand même des espaces et des caractères étranges dans cette "réclame", donc pour le "soin particulier qu'on donne à la correction" j'ai moi aussi des doutes.
Déjas a cette époque la concurrence était rude
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