Le 29 mai 2009, je créai la première fiche de mon arbre généalogique, point de départ de recherches que j'entamai allègrement, sans me douter un seul instant du caractère hautement addictif de ce hobby.
Cet acte fondateur fut néanmoins
précédé d'une phase préparatoire durant laquelle je fis l'inventaire des
papiers de famille, stockés dans des cartons depuis des lustres. Je passai
ainsi en revue des centaines de photos anciennes, des dizaines de lettres dont
certaines avaient été rédigées au XIXe siècle, des documents
administratifs en tout genre et deux carnets rédigés par des ancêtres
militaires.
À l'époque, j'exerçais une activité
professionnelle à temps partiel et ce passe-temps venait agréablement combler
les moments d'oisiveté. J'avais parfois le sentiment de mener une véritable
enquête policière, traquant le moindre indice qui me permettrait de
progresser : la date d'un mariage gravée sur une alliance, un prénom sur
une carte postale, une mention au dos d'une image pieuse…
Je commençai par demander des
copies d'actes aux différents services d'état civil, puis par solliciter
l'entraide de bénévoles pour remonter davantage dans le temps. Lorsque je
découvris l'accès en ligne aux archives du Maine-et-Loire et de la Mayenne,
l'affaire était entendue : la "généalomania" venait de faire une
victime de plus !
Ma base de données comporte
aujourd'hui plus de sept mille individus, un millier de mariages recensés, des
centaines de lieux et de métiers différents, mais arrêtons là les chiffres.
J'ai dû trouver, en tâtonnant souvent, en me trompant parfois, une méthode pour
progresser dans mes recherches et pour organiser la somme des informations
ainsi collectées. J'y reviendrai.
Insidieusement, l'envie de partager
mes découvertes a commencé à poindre.
"Écrire l'histoire de sa famille"(1),
pourquoi pas ? Au mois de septembre dernier, j'ai participé à un atelier(2) en ce sens. Cela m'a confortée dans mon
idée, même si l'ampleur du projet et la somme des travaux qui restent à
accomplir ne m'échappent pas.
Au cours de ce même atelier,
d'autres supports que le livre furent évoqués (expositions, rallyes,
cousinades…). Et pourquoi pas un blog ? Sophie Boudarel(3), elle-même blogueuse chevronnée, a su
nous convaincre. C'est donc décidé, je me jette à mon tour dans le grand bain
et vous propose de venir y nager en ma compagnie !
(1) Titre de
l'excellent livre d'Hélène Soula, paru aux éditions Eyrolles
(2) Écrire et
raconter sa généalogie, atelier de formation organisé par la Revue française de
généalogie
(3) http://lagazettedesancetres.blogspot.fr/
Bonjour Dominique et Bernard,
RépondreSupprimerHeureux de venir au saut du lit de cette belle initiative, avec ce premier commentaire.
C'est vrai que dés que j'entends le mot généalogie, sans dire de façon abusive que je cours, disons que je force sérieusement le pas.
Bravo pour ton initiative ma possible cousine, mais mon amie sûrement!
Je suis impressionné par le chiffre de 7 000 personnages en trois ans et demi. Moi qui n'en totalise que 1408 (sur Généanet... pas nécessairement à jour) en 33 ans!
Qu'importe et tant mieux, tu me donnes l'envie de me remettre sérieusement au travail Dominique.
Nous t’embrassons Rosita et moi-même; ainsi que Bernard. A bientôt.